(R)Evolution d'une gribouilleuse

Résumé de mes déboires (uniquement informatiques) de ces eux derniers mois:

_Mon fidèle Lancelot (Macintosh de l'avant dernière génération, PowerBook G4 sauvé de la décharge et réparé à grands coups de tournevis) est tombé en panne à la fn du printemps et pour une raison totalement inconnue à ce jour.

_Il a été brièvement remplacé par Pom, lui aussi sauvé de la retraite mais sous windows et plus vieux. Tellement plus vieux qu'il s'est suicidé sous mes yeux ébahis.

_Lancelot a ressuscité par miracle (un peu aidé) et est donc devenu Galahad (logique, puisqu'il avait englouti la totalité de mon disque dur, il a été rétrogradé.)

_Galahad s'est évanoui aussi, manquant me faire perdre deux ans de travail (sauvé in extremis par une clé usb pas encore baptisée mais qui le mériterait bien). Je commence à soupconner Morgane (réincarnée en une obscure mémoire cachée quelque part)

_Entre en jeu l'ancêtre. Coincé en 2001, il a survécu à des températures extrêmes, nous a accompagnés sur la plage en pleine canicule tunisienne (ie, 37°C en débt de journée et à l'ombre), a servi de punchng ball/ matériel de cours/ outil d'expérimentation/ support d'initiation à l'informatique à des gamins entre 7 et 18 ans, a fondu (littéralement), a été attaqué par des chiens, des chats, des inondations, et de ce fait est plutôt... accariâtre. Allez travailler sur un laptop qui refuse d'enegistrer vos fichiers s'ils ne snt pas dans un format qu'il n'est pas capable de lire, vous allez rire. Maintenant il reprend son rôle d'outil pédagogique pour la Mère et me fout la paix.

_Le Suicidé (anciènement Pom) a été remis sur le marché en deux coups de fer à souder, après plusieurs mois de coma, mais pour combien de temps? Je vois d'ici les soudures comploter sur quand lâcher...

Enfin, tout ça pour tenter de justifier mon silence de ces derniers mois...

J'ai trop hésité sur le Rating d'Everyday. Une fois décidée à inclure un lemon, je suis bien obligée de l'écrire, et ça ne se pond pas en deux coups de cuillère à pot. En même temps, j'essaye de reprendre  mon nano, mais quelque chose bloque. Je sais précisément quoi, mais je sais pas comment passer au dessus. Et j'ai des dizaines de projets à la minute, des centaines d'idées chaque jour, et du boulot par dessus la tête et des journées de 24 heures. Et une résistance limitée à la caféine.

Donc tout stagne. Tout attend. A la rigueur le boulot avance, un peu. Pas beaucoup, pas assez vite parce qu'encore une fois, des dizaines de choses à cumuler, de recherches en cours à résumer sur des sujets trop hétéroclites pour ne pas être traités de front.
Mes projets c'est du manuscrit qui laisse des traces rouges sur l'oreiller, c'est du griffonné sur un bout d'enveloppe, c'est des notes à la va-vite sous le regard du métro. C'est des tas d'idées et un grand silence du clavier, du stylo, un grand vide, et la fatigue tout le temps, et du sommeil, jamais assez. Et l'envie de tout arrêter, d'en reprendre un, d'en commencer un autre, de ne faire plus que ça et de fermer la porte au reste du monde pour en construire un autre.

Et se cogner à la réalité un grand coup.

Après avoir tout fait pour finir le chapitre le plus vite possible, en avoir coupé des scènes entières, l'avoir recommencé trois fois avec trois points de vue différents sur trois voies différentes, j'ai essayé de poster mon troisième chapitre d'Everyday I love you less and less. Mais les hautes instances de Fanfiction.net ont visiblement décidé que j'étais pas à un jour près: trois ordinateurs, trois tentatives, trois échecs à s'en arracher les cheveux.

Ayant enfin trouvée la réponse au pourquoi du comment du j'arrive pas à sortir une ligne, je vais peut-être pouvoir m'y remettre. E.I.L.Y.L.L. (c'est ridicule mais ca va cent fois plus vite)va donc reprendre, mais sur une voie beaucoup moins ensoleillée...

Ok, je suis super en retard, et c'est maaal. ok, mon rythme de sommeil est complètelent bousillé, et ca c'est over-bad. Mais! ce soir, je suis fière de moi. C'est la première fois que j'écris une scène slh en moins de trois semaines; mon antagoniste a fini par se pointer, et finalement, il n'est pas dépressif! et surout, la partie intéressante et marrante de l'histoire, avec un de mes persos seocndaires favoris, peut enfin démarrer!

Bref, c'est pas tout ça, mais j'y retourne

Le chat est mort. Le seul lien entre les nanos francophones nocturnes a rendu l'âme en traître. Et bizarrement, c'est beaucoup plus dur de s'y remettre maintenant que l'écriture a perdu son côté social. Ben oui, c'était tellement plus simple de rester éveillée jusquà quatre heure du matin quand on pouvait se déconcentrer dix minutes pour discuter, se tenir compagnie, s'autoféliciter pour ses progrès... Bon, je suppose que du coup, je vais écrire plus vite maintenant.

Dans la catégorie "les surprises de l'écriture" (que j'inaugure ce soir, accessoirement): quand on crée/rencontre un persnnage, on se pose des tas de questions. A quoi il ressemble, qu'est-ce qu'il fait dans la vie/dans l'histoire, les grands traits de son caactère... mais personnellement, je m'étais jamais demandé "comment il réagirait face à une situation extrême?" du genre, sauver sa peau ou celle d'un orphelin coincé dans un immeuble en flamme? il le connaît pas, le gamin, c'est pas la question et il  pas du tout la carrure pour le sauver, mais est-ce qu'il tracera sa route en se disant que justement, il ne pouvait rien faire, ou bien est-ce qu'il tentera le tout pour le tout, quitte à y laisser sa peau, ou encore est-ce qu'il partira en se flagellant mentalement en attendant de mettre la main sur un martinet, un vrai en cuir avec des noeuds au bout que tu pleure ta mère après deux coups?

Ziad, c'est le trois. Nazim, évntuellement le deux, mais Siham et Ziad passent avant tout. Et Siham, c'est le un, sans hésiter. Quoique?

[dan: non, tu ne pourra pas lire cette horreur tant que j'aurai pas virés les passages honteux et mauvais à vomir. Quant au compteur, j'ai lutté mais c'est vrai que c'est plus marrant comme ça, il aime bien se balader au dessus de mes billets...)

4550/50000; + 2898

Ce truc (parce qu'à ce nivau là, c'est un truc), a viré au slash sans me demander la permission. Bon, c'était prévu, que ca vire au slash, mais beaucoup, beaaaucoup plus tard. Heureusement, le chat est là pour se tenir éveillé et se plaindre aux deux autres chauves souris de l'arrivée intempestive de personnages inconnus qui n'ont même pas la décence de dire leur nom en débarquant et en plus racontent des conneries digne des pires romans à l'eau de rose.

Bon point: l'intrigue, la vraie, est amorcée.

C'est parti. On est le 1 Novembre, il est une heure du matin, et j'ai écrit 562 mots. En une heure. Va falloir mettre le turbo!

J'espère pouvoir poster deux chapitres avant la fin octobre. Le deuxième est presque terminé, le troisième est sous forme de brouillon... et je n'ai toujours aucune idée de ce qu'ils vont me réserver pour le quatrième, mais je le découvrirai bien assez tôt pour matter les rebelles!

Mais sachez qu'à partir du 1er Novembre, la fic sera en hiatus pour cause de NaNoWriMo. Ce qui ne vous interdit pas de lire, commenter, faire de la pub puisque je vais sûrement trouver le temps de préparer un ou deux chapitres de plus.